Recip-e introduit une fonction innovante pour l'aperçu de la médication ouverte : les médecins peuvent accéder aux prescriptions d'autres prescripteurs

Recip-e a récemment introduit une nouvelle fonctionnalité qui permet aux prescripteurs de consulter les prescriptions d'autres prescripteurs. À partir du 11 décembre 2023, les médecins, puis les dentistes et les sages-femmes, pourront utiliser cette nouvelle fonctionnalité. Cela leur permettra de mieux faire correspondre les soins qu'ils prescrivent avec les traitements déjà prescrits par d'autres professionnels de santé. C'est aussi une aide à la consultation des patients.

Katrien Thorré, directrice de Recip-e, souligne l'importance de ce développement : "Les patients ont souvent une relation thérapeutique avec plusieurs prescripteurs, et cette fonctionnalité permet aux prescripteurs de mieux aligner les soins en fonction des prescriptions de chacun et donc des besoins de soins du patient".

Développée sur la base des retours d'expérience, cette nouvelle fonctionnalité offre aux prescripteurs un outil précieux pour évaluer et discuter de l'observance du traitement par le patient. Cette initiative contribue également à réduire la surconsommation dans le secteur des soins de santé.

Dans un premier temps, la fonction de consultation sera mise en place pour les médecins, puis pour les dentistes et les sages-femmes, respectivement en janvier 2024 et au second semestre 2024.

Pour cette fonction, les patients ont la possibilité d'utiliser un nouveau type de VISI-Flag "prescripteur" pour ajuster la visibilité de leurs prescriptions pour les prescripteurs consultants. Pour toutes les prescriptions créées depuis le 11 décembre 2023, cette visibilité est réglée par défaut sur "ouvert". Katrien Thorré explique : "Ces adaptations ne peuvent actuellement être effectuées que via l'application web www.masante.belgique.be, mais ce sera bientôt également possible via l'application mobile Mes Médicaments. Les patients peuvent également demander à leur médecin d'ajuster la visibilité, mais cela doit être fait par le prescripteur qui a rédigé les prescriptions". Le VISI-Flag "pharmacie" existant, qui permet aux patients - ou à leur médecin à leur demande - d'adapter la visibilité de leurs prescriptions pharmaceutiques pour la pharmacie, reste inchangé.

Il est important de noter que cette nouvelle fonctionnalité s'appliquera à toutes les prescriptions à partir du 11 décembre 2023 avec le statut "non délivré" ("not delivered") ou "en cours de traitement" ("in process"). Recip-e s'attend à ce qu'il faille plusieurs mois pour obtenir une image plus complète de la liste des prescriptions ouvertes.

Pour qu'un médecin puisse consulter des prescriptions d'autres prescripteurs, les patients doivent avoir donné leur consentement éclairé au partage des données et il doit exister une relation thérapeutique enregistrée de manière centralisée avec le patient. Ce dernier point peut être vérifié en lisant la carte d'identité électronique (eID). "Les prescripteurs ont encore une tâche importante à accomplir pour informer et guider les patients en ce qui concerne le consentement général éclairé pour le partage des données", souligne Katrien Thorré. "De nombreux patients ne semblent pas (plus) savoir ce que signifie ce consentement et s'ils l'ont déjà signé (numériquement)." C'est pourquoi Recip-e, en collaboration avec les parties prenantes de son groupe de travail sur la communication, a rédigé un texte informatif.

 "En outre, les prestataires de soins de santé devraient informer leurs patients de l'impact de la modification de la visibilité de leurs prescriptions auprès des médecins. En effet, pour un suivi adéquat de leur état de santé, il est important que les patients partagent leurs données de santé avec le plus grand nombre possible de prestataires de soins de santé." 


Sur la base des questions posées sur le terrain, la section FAQ du site web sera également mise à jour en temps voulu.

Les différents fournisseurs de logiciels intégreront la nouvelle fonctionnalité dans leurs progiciels destinés aux prescripteurs, en commençant par les logiciels destinés aux médecins. Chez les médecins généralistes, cela a déjà été mis en place partout. Pour utiliser la nouvelle fonctionnalité, les médecins devront mettre à jour leur logiciel, si cette mise à jour n'est pas fournie de manière centralisée. Cette mise à jour est fournie par le fournisseur du logiciel. Toutefois, la présentation et la méthode de travail spécifique sont différentes pour chaque logiciel. De plus amples informations et des instructions spécifiques sont fournies par les fournisseurs de logiciels.  

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