Qu’en sera-t-il de la validité de la prescription à partir du 1er octobre 2020 ?

Il y a bientôt un an, la durée de validité et la période de remboursement de la prescription ont été alignées[1]. Depuis lors, ce délai est de 3 mois moins 1 jour à compter du jour où le prescripteur a rédigé la prescription[2]. Une nouvelle modification est prévue le 1er octobre 2020.

Aujourd’hui, la prescription électronique est obligatoire, et la durée de validité et la période de remboursement sont toujours de 3 mois moins 1 jour par défaut. Pour rendre le fonctionnement de la prescription électronique encore plus efficace pour les médecins généralistes, les spécialistes, les pharmaciens et les patients, tous les logiciels seront adaptés le 01/10/2020 [3]. À partir de cette date, le prescripteur pourra appliquer une durée de validité plus courte ou plus longue que les 3 moins moins 1 jour prévus par défaut.

Concrètement, cela implique que les médecins généralistes pourront adapter la date limite de validité de la prescription en fonction des besoins des patients (maximum 1 an moins 1 jour). Les pharmaciens pourront quant à eux compter sur Recip-e dont le rôle sera de ne mettre que les prescriptions valables à disposition. Ils gagneront ainsi du temps pour pouvoir conseiller davantage leurs patients. Pour ces derniers, il s’agira en outre d’un pas en avant vers une communication claire concernant la validité et le remboursement. Les patients pourront surveiller la validité de leurs prescriptions et apporter celles-ci à leur pharmacien en fonction de la fin de cette validité.

Sur le terrain, cette simplicité apportera de nombreux avantages. Par exemple, le médecin aura à nouveau la possibilité de prescrire pour une période plus longue, ce qui répondra particulièrement aux besoins des patients chroniques. Le pharmacien aura moins de problèmes avec les ordonnances périmées puisqu'il aura la possibilité de les prescrire pour une période plus longue. Le pharmacien aura moins de problèmes avec les ordonnances périmées car il pourra les prescrire pour une période plus longue, ce qui lui laissera plus de temps pour conseiller le patient. 


[1] Vous retrouverez de plus amples détails concernant les changements depuis le 1er novembre ici.
[2] Si le prescripteur n’indique aucune date limite de validité, la durée de validité sera de 3 mois – 1 jour par défaut.
[3] Pour le mois de septembre : il est possible que votre éditeur de logiciels ait déjà déployé la V4 d’un point de vue technique. Vous pouvez alors déjà appliquer une date de validité flexible (jusqu’à 1 an – 1 jour maximum).

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